Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Philologie d'Orient et d'Occident
28 juillet 2020

Oralité et textualité (6)

Philologie d'Orient et d'Occident (460) le 28/07, 20 Tokyo K.

Oralité et textualité dans la langue d'Homère (6)

La Langue avant la langue homérique (3)

KIMG0198

Quatre pots de fleurs dans un temple à Shibuya, Tokyo (photo, k. juin 2020)

 

   Voilà un mois qu'est survenu un événement peu ordinaire, et surtout, c'est arrivé à K., un des membres du cercle du lecture homérique qui continue ses activités depuis la rentrée de printemps de l'année 1983. Cherchant un article en français de 1932, de l'indo-européaniste Antoine Meillet (1866-1936), K. est tombé sur une traduction en japonais, non signée, apparemment du livre de Meillet, de 1932. (cf. Origines indo-européennes de la métrique grecque)

   La traduction était sans faille, même belle. On peut se demander à qui appartenait ce beau texte. Or K. a soudain compris qu'il s'agissait avec ce texte d'une traduction dont il était lui-même l'auteur, car un brouillon de sa propre main, y était bel et bien joint, comme pour l'attester. C'était l'évidence même. K. n'avait pourtant aucune idée de ce qui s'était passé, car c'était une année compliquée, tant de chats à fouetter aussi bien au niveau personnel qu'à un niveau plus ou moins officiel.

   - - - - - -

  Ce que K. avait formulé dans sa  traduction japonaise était de la teneur suivante (K. ne peut retrouver le livre de Meillet, si quiconque parmi ses lecteurs qui reconnaît par bonheur ce livre clairvoyant, veuille bien avertir K., qui lui en serait très reconnaissant):

   - - - - - -

   La fin de la phrase dans les vers d'une certaine longueur se situe dans une position fixe (coupe). La coupe n'a pas affaire avec le ῥυθμιζόμενον, le rythme du vers. (...) Elle ne finit point non plus un ῥυθμιζόμενον. La coupe n'a pas affaire avec la phrase longue et brève qui caractérise le changement de la fin du vers. Elle ne signifie même pas une coupure du sens.

   Ce qui caractérise essentiellement le vers védique et l'ancien grec est l'indifférence à l'accent. Le ῥυθμιζόμενον se soumet uniquement à la série des phrases longues et brèves. D'autre part dans un vers un peu long, il se pose dans une position déterminée. Cette caractéristique procède de la structure phonétique des deux langues indo-européennes: védique et grec ancien. Il faut reconnaître là que cette structure hérite de l'indo-européen et que, le règne de la structure phonétique, a affaire au sein de l'indo-européen, avec la langue védique et le grec ancien, entre lesquelles existent les mêmes règles. L'existence des mêmes règles ne vient que du maintien de l'usage des règles particulières entre les deux langues.

   - - - - - -

    Ce n'est pas la vision des spécialistes homériques, ces phrases qui abondent en négations. Une réflexion sur le texte traduit rappelle au traducteur malgré lui le mot "prétérition" ("faire voir le passé en même temps que le futur par en allusion" dont on a discuté dans son blog surtout dans les billets 455, 456). L'année 2020, serait l'année où cette idée d'origine chinoise peut se faire largement connaître sa valeur: ce sera uniquement par une vision claire du passé qu'on pourra débrouiller la confusion mondiale que nous vivons actuellement et un peu voir ce que sera le futur; les petits tests actuels, qui sont parfois contradictoires, convainquent peu de gens; ils ne font pas la différence entre le nouvel anticorps et les vieux. Et on ne sait pas pourquoi une région limitée du nord du Japon parvient à éviter ces dégâts qui font tant pâtir les habitants des capitales. L'ancien anticorps n'est pas méchant. Il peut coopérer avec les systèmes immunitaires communs à tous.

    Au fur et à mesure qu'à Tokyo, le nombre des testés augmente, augmente parallèlement le nombre des possesseurs de l'anticorps. L'anticorps peut collaborer avec les systèmes immunitaires propres à chacun. Le gouvernement ne peut plus empêcher maintenant les gens de s'engouffrer dans les centres de test. La vision de "prétérition" est vraiment d'une nécessité aujourd'hui. (À suivre).

 

 

 

  

Publicité
Publicité
Commentaires
Philologie d'Orient et d'Occident
Publicité
Archives
Publicité